Musique latine- Raul Midon

Raul Midon - Sunshine - Live Acoustic
Vidéo envoyée par yom_

Raul Midon devrait rentrer rapidement dans la cour des grands de la soul grâce à "State of mind", son premier opus aux nombreuses surprises telles que "Sunshine".

Cette vidéo est l'occasion de découvrir tout le talent en live de ce jeune prodige venu du Mexique. Car malgré sa cécité, Raul Midon est un guitariste hors pair dont la voix soul vous rappellera sans doute celle de Stevie Wonder.
"State of mind" n'est que son premier disque (après une participation sur l'album du DJ Little Louie Vega et sur la bande sonore du film "She hates me"), mais déjà Raul Midon apparaît comme un grand, grâce à des morceaux comme "Sunshine" aux influences à la fois soul, pop, folk et jazz. Préparez-vous à danser sur les rythmes latinos que distille ce titre très marqué par la guitare acoustique, de nombreuses percussions et un passage étonnant à l'harmonica.

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Plusieurs l’ont vu en spectacle avec Jason Mraz au Spectrum au début du mois. Pour les curieux qui n’ont pas eu la chance d’y assister, voici quelques commentaires sur le premier disque de Raúl Midón, State of Mind.
Raúl partage ses états d’âme, toujours sur une vibration positive. Étant aveugle, son univers lyrique orbite autour de sentiments et de termes abstraits plutôt que des images. On l’entend chanter I wanna be rich! dans son premier refrain. La profondeur et les nuances de sa voix fait qu’on doute qu’il baragouine sur les richesses matérielles. On peut voir que son Eldorado est plutôt spirituel. D’autres pièces ressortent, comme Everybody (hymne pour le 11 septembre) et Mystery Girl, qui font de State of Mind un véritable bijou.

Le message est plutôt introspectif, mais le caractère social est aussi au rendez-vous.

Dans ce disque, il s’affirme autant spirituellement ( Suddenly) que socialement ( Never Get Enough). Même si son éveil spirituel et sa conscience sociale prennent une certaine place, la majorité de ses chansons tournent autour d’un thème qui ne meurt jamais… l’amour.

Avec des arrangements simples et des percussions afro-latines discrètes, un style parfois tranquille, parfois très rythmé avec sa guitare jazz-flamenco et une voix forte et proche de l’auditeur, Midón fait vraiment le tour du chapeau. L’image du «solitaire» est renforcée par cette instrumentation minimaliste.

Au lieu de suivre la tendance en enrobant son disque avec des dizaines de gros producteurs, il a bien choisi ses rares collaborateurs. Un duo vocal accrocheur avec Jason Mraz et un petit solo d’harmonica de Stevie Wonder ont été suffisants pour sentir l’aide de musiciens expérimentés. En effet, Wonder et Midón partagent un même fléau (peut-être une bénédiction) : la cécité. L’influence de Wonder se ressent à travers l’album, surtout pour les solos de voix et les harmonies vocales. Il s’est aussi inspiré de Donny Hathaway, un incontournable du Soul qui a marqué sa jeunesse.

State Of Mind est un beau disque d’un jeune artiste dans son envol. Un disque digne d’être posé sur votre étagère, à côté des chefs-d’œuvre de Stevie Wonder et de Ray Charles.

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Il ne jure que par Stevie Wonder et Donny Hathaway. Avec ses lunettes noires et son béret, ce chanteur aveugle qui assurait avec aplomb la première partie de Joss Stone au Métropolis est aussi capable à lui tout seul de faire cesser la pluie, un samedi tout gris, sur le site du Festival de Jazz. Incisif et poignant, avec un jeu de guitare inspiré d'un rythme sud-américain, Raul Midon retient l'attention avec ses textes directs et sa mixture R&B acoustique aux accents folk et latins. Voix de velours, voix des tripes ou voix de tête virevoltant comme une trompette, ce jeune Afro-Américain d'ascendance argentine est à classer d'urgence dans la catégorie "révélation de l'année".

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Organique, nous l'avons tous vu. Raul Midon a su tirer la subtantifique moëlle des cordes de sa guitare et de celles de sa voix, sur lesquelles l'empoix n'a aucun effet, tant leur souplesse est démontrée titre après titre. Aveugle de naissance, le Mexicain a su comme souvent tirer parti de ses autres sens, jusqu'à transformer sa voix en trompette, sa guitare en basse et en batterie. Il s'est d'ailleurs tellement approprié sa six-cordes qu'elle semble greffée à son bras. Tant et si bien que dès qu'on lui enlève, il ne sait plus quoi faire de ses mains.

Repéré par Little Louie Vega au détour d'un choeur sur une vieille cassette audio comme on n'en fait plus, intégré de façon magistrale au projet Elements of Life, Raul Midon a vite conquis le coeur du label Blue Note, qui s'est empressé de l'enfermer en studio.

A la sortie, une kyrielle de mélodies attirantes mais pas aguicheuses, un jeu de poignet au delà du commun, des riffs qui ne doutent de rien, des refrains qui sentent le vécu, allez, osons le mot, des chansons, des vraies. Jamais le terme n'aura été aussi approprié. Ce type-là ne compose pas, il crie sa vie à travers ses dons.

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Site Raul Midon officiel