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14 juin 2006

Festival Tempo Latino de Vic-Fezensac (Gers)

pour 2006 le programme annonce :

  jeudi 27 juillet 2006 : "soirée découverte" (non salsa) : FREE HOLE NEGRO (Cuba) et SERGENT GARCIA (France - Cuba).

  vendredi 28 juillet 2006 : Spécial Puerto-Rico avec Son Boricua = José Mangual Jr et Jimmy Sabater, puis Cheo Feliciano accompagné par l’orchestre Mercadonegro,

  samedi 29 juillet 2006 : Spécial Puerto-Rico avec Plena Libre, puis Bobby Valentín et son orchestre

  dimanche 30 juillet 2006 : Vic - Venezuela : 10 ans d’amitié avec La CHARANGA CONTRADANZA, puis Oscar D’Léon

Un feu d’artifice musical qui n’aura lieu que si la billeterie est à la hauteur de l’évènement.

Alors si vous voulez continuer à danser à Vic cette année et les suivantes, n’oubliez pas d’ACHETER vos places de concerts, sans quoi votre rendez-vous annuel pourrait bien disparaître.

Pour réserver:  concerts

                              hôtellerie (et hébergements)

le programme détaillé


Des echos du festival:

Le Festival Tempo Latino
Au cœur du Gers [1], pays de soleil, de paysages vallonnés recouverts de tournesols flambloyants en été, se trouve Vic-Fezensac. On peut se demander pourquoi une ancienne cité perdue dans un écrin de nature préservée a vu naître un festival de musiques latines. L’explication est simple, au détour de ses ruelles se trouve le lieu idéal : des arènes d’une capacité de 5847 places, construites en 1931 pour accueillir des courses landaises. La passion de quelques uns de ses habitants, qui ont réussi à mobiliser de précieux bénévoles, a fait le reste.

En 1994, le festival baptisé « Tempo Latino » illumine les arènes pour la première fois, deux jours durant avec en point d’orgue le pianiste Alfredo Rodriguez , puis le groupe français « Mambomania » (et son jeune chanteur Yuri Buenaventura...).

La musique latine est partout : diffusée dans la rue principale, dans les bars du centre qui la nuit tombée proposent des concerts « off », dans les nombreux cours de danse et de musique. La place centrale, au lieu d’accueillir foires et marchés agricoles, se retrouve joyeusement envahie par des danseurs venus des 4 coins de France, d’europe et du monde. La rue principale se pare de stands où sont proposés CD, instruments de musique, panamas, artisanat latino-américain, ... Derrière les arènes , la pelouse est recouverte de sable pour faire naître un terrain de « beach volley ». Des bananiers et des palmiers sont disséminés un peu partout. Autours des arènes, quatre scènes [2] permettent à des dizaines de groupes de se faire connaître.

En 1995, les deux jours de festivités sont un succès grâce au pionnier de la Salsa en France le panaméen Camilo "Azuquita" qui électrise les arènes. Après 15 ans, d’absence sur le sol français Papo Luca y La Sonora Ponceña sont la tête d’affiche.

En 1996, le festival passe à 3 jours -en thèorie- car dans les faits le concert d’Oscar D’Léon est annulé pour cause d’intempéries. Cette année est marquée par la première venue de Compay Segundo qui -initialement programmé à la Conga [3]- s’est si bien fait remarqué qu’il a été reprogrammé dans les arènes.

En 1997, Yuri Buenaventura vient avec son propre orchestre pour partager la soirée avec Adalberto Alvarez. Oscar D’Leon qui n’avait pas pu jouer l’année précédante pour cause d’orage était avide de satisfaire le public : qui sera plus que comblé par un concert marathon [4].

La capacité des arènes passe à 7000 places en 1998. Et les bénévoles sont toujours plus nombreux. Cette année voit la rencontre de la orchestra Aragon de Cuba et Manny Oquendo de New-York. Ernesto Tito Puentes, cubain installé en France, partage la scène avec les Afro-Cuban All Stars (dont le célèbre Ibrahim Ferrer au chant). Le dimanche soir, c’est le feu d’artifice -la rencontre des géants - Oscar D’Leon qui reçoit la Reine de la Salsa Célia Cruz. Sans doute la plus belle affiche de Tempo Latino, qui aura marqué émotionnellement beaucoup de salseros. C’est le début de ce qui deviendra une tradition : les descargas [5] du dimanche soir.

1999 voit la première venue d’Israel Lopez "CACHAO". Le concert finira en descarga entre Cachao, Eddie Palmieri et Alfredo De La Fé. C’est aussi la première participation de Jimmy Bosch qui deviendra un des chouchous du festival. Cette sixième édition se termine par la prestation du grand Willie Colón.

En 2000, la Sonora Ponceña, Yuri Buenaventura et Jimmy Bosch reviennent pour la plus grande joie du public. Tempo Latino présente la nouvelle génération avec Orishas et Sergent Garcia, d’où une grosse affluence du public jeune.

En 2001, le New-York Salsa All Stars composé d’Alfredo De La Fé, Jimmy Bosch, Giovanni Hidalgo, Dave Valentin et José Alberto "El Canario" met le feu aux arènes... Le public envahit les arènes pour assister à la prestation exceptionnelle en France du Gran Combo de Puerto Rico, qui aura lieu à guichets fermés.

En 2002, la Diva Omara Portuondo [6] ouvre le bal et conquis le public avec ses boléros. José Alberto « El Canario » survolté, offre au public plus 2h30 d’un concert inoubliable, laissant une large part aux improvisations. Cette édition se clôture avec Manolito y su Trabuko et Africando.

Tempo Latino 2003
Jimmy Bosch et Oscar d’Leon. Photo © Chabelita.Le festival gagne une quatrième journée pour fêter son dixième anniversaire. Cette édition est un point culminant au niveau de l’émotion, avec un concert magistral d’Oscar d’Leon : heureux de retrouver la scène et encore plus sensible à la valeur de la vie à cause de son accident cardiovasculaire du mois précédent, il rend hommage aux médecins français qui lui ont sauvé la vie, à Compay Segundo, Juancito Torres et à Celia Cruz. Passant du rire aux larmes, il transmet toutes ses émotions à un public ébahi par un showman qui commande son orchestre au millimètre. Jimmy Bosch -qui avait ouvert la soirée- a été invité à improviser avec le lion Oscar et c’est un Jimmy Bosch ému et très respecteux, qui est venu embraser la scène. Les autres journées auront marqué par la fraîcheur de « Plena Libre » et de « Mercado Negro » dont la prestation a presque éclipsé Richie Ray (venu sans Bobby Cruz).

Grand cru en 2004 avec Cachao, Yuri, Fruko, Los Soneros del Barrio,... que nous avons détaillé dans divers articles à lire ICI. Revivez aussi ICI l’Edition 2005 avec Johnny Pacheco et Ismael Miranda entre autres.

Mais le Gers c’est avant tout la convivialité et tous les participants à Tempo Latino (musiciens compris) sont invités à déguster les spécialités du terroir, en particulier ses canards (foie gras, confit, magret) et son vignoble (armagnac, floc de gascogne, Madiran,...). Les interviews d’Eric Duffau -responsable du festival- regorgent d’anecdotes sur les musiciens étrangers découvrant le foie gras ou abusant de l’armagnac avant d’entrer sur scène. En effet, les artistes les plus en vue sont intronisés dans la confrérie des Mousquetaires et doivent goûter à l’armagnac avant d’entrer sur scène, soutenus par la canne « Benny Moré » (sensée leur transmettre l’énergie du roi de la scène).

Après dix ans de succès, Tempo Latino repart avec pour objectif d’atteindre les 20 ans. Le soutien du public est essentiel car l’organisation d’un tel festival est un exploit sans cesse renouvellé (Suppressions de subventions, difficultés rencontrées par les intermittents,...).

source



Agio 2008

Pour aller voir des échos vidéo et photos de l'édition Festival Tempo Latino De Vic- Fezensac 2008

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Commentaires
K
@+
E
Bonjour,<br /> j'ai écrit un reportage sur le festival de Vic 2008 avec des photos et vidéos. C'est ici : <br /> http://elgatosalsero31.free.fr/reportages/vic2008/<br /> <br /> @ bientôt
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